Réponse à « Reporterre » qui affirme que« la Chine assoiffe ses voisins »1
par Élisabeth Martens, le 1 janvier 2024
La Chine ne pourrait-elle pas penser l'or bleu autrement que comme une arme ? Ou sommes-nous incapable de penser la Chine autrement que comme une menace ? Depuis plus de vingt ans, Pékin pousse en avant le concept de « communauté de destin humain », un concept diplomatique qui concerne l'humanité entière, la vision d'une ONU rénovée, débarrassée de la gangrène néolibérale. Mais non, puisqu'il s'agit de la Chine, cela ne peut relever que d'une « langue de bois ».
Il est dommage que le média écologique indépendant « Reporterre », souvent très courageux face aux destructions opérées par les multinationales, ait repris les accusations d’une chercheuse australienne, Geneviève Donnellon-May, étroitement liée au « think tank » militariste australien l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI), organisme financé notamment par le National Endowment for Democracy (NED), cousine germaine de la CIA.2
Le présent article souhaite confronter les affirmations de Madame Donnellon - May à quelques faits concrets et vérifiables curieusement omis par l’article. Nous pensons que toutes les personnes soucieuses de la protection de l’environnement ont intérêt à discuter librement sans se laisser piéger par les clichés de l’actuelle guerre froide. La Paix est indispensable à la préservation de la planète.
Reporterre :
« Un demi-siècle de développement agricole, industriel et urbain mené tambour battant, sans la moindre précaution pour l’écologie, ont tari bien des sources. »
Chine-écologie :
Faut-il rappeler que les préoccupations écologiques de la Chine sont loin d'être neuves ? Déjà en 1973 s'est tenue la première conférence nationale sur la protection de l'environnement. Au cours de celle-ci un programme de protection de la nature et d'amélioration de l'environnement a été clairement défini. En ressortit un texte officiel de 1980 dont le but était de faire « progresser le pays simultanément sur les fronts écologique et économique ».3
Une telle approche holistique des questions économiques et écologiques a fait que « la Chine est devenue en dix ans le pays qui s’est le plus développé dans le domaine de l’amélioration de la qualité de l’air, qui a réussi à garantir que 87 % de ses cours d’eau soient sains et qu’elle représente le quart des étendues reboisées dans le monde. », rappelle Bruno Drweski.4
Reporterre :
« Satisfaisant désormais les besoins de 110 millions d’habitants et de milliers de coopératives agricoles et d’usines, le fleuve Jaune n’atteint plus la mer une bonne partie de l’année. »
Chine-écologie :
La Chine compte 21 % de la population mondiale, mais seulement 7 % des ressources en eau douce, or le phénomène de sécheresse est omniprésent dans la longue histoire du bassin du Fleuve Jaune. Avec son fulgurant développement économique, la Chine est encore plus consommatrice en eau, c'est pourquoi, depuis 2008, la commission chinoise de conservation de l'environnement a mis en œuvre des réglementations écologiques sur le cours inférieur du Fleuve Jaune et a procédé au ravitaillement en eau des terres humides dans la réserve naturelle du delta du Fleuve Jaune.5 En 2022, une nouvelle loi sur le contrôle de la pollution environnementale dans les zones le long du Fleuve Jaune et sur la restauration du delta est venue renforcer ces réglementations.6
Le problème d'assèchement du Fleuve Jaune est aussi une conséquence de la désertification dans le nord du pays. Le désert avance dangereusement vers les mégapoles du nord étouffant régulièrement Pékin sous des vents de sable. Pour résoudre ce problème, un vaste programme de reboisement nommé « la Grande Muraille verte » a été entamé dès les années 1970. Elle s'étend maintenant sur des milliers de kilomètres au sud du désert de Gobi et est agrandie par la reconversion de terres cultivées en zones forestières, créant un double avantage, celui d'arrêter le désert et de servir de capteurs de carbone.7 Ces programmes de reforestation à grande échelle sur le plateau du Loess demande une étroite collaboration des spécialistes chinois avec les populations locales signant un mariage heureux entre des préoccupations sociales et écologiques.
Reporterre :
« La surconsommation (en eau) n’est pas seule responsable (de la sécheresse). Au fil des siècles, les fleuves ont été canalisés ou détournés de leur cours naturel, réduisant d’autant les services écologiques rendus par l’écosystème fluvial : dépollution, formation de bassin tampon, fertilisation des terres agricoles voisines et alimentation des nappes. »
Chine-écologie :
S'il est vrai que la Chine fut et reste le « pays de l'eau » qui a vu naître les plus grands ingénieurs en aménagements hydrauliques, elle crée aussi de nouveaux modèles de protection de la biodiversité par la remise en activité des ressources naturelles locales. Par ce phénomène de « résilience », des écosystèmes meurtris ont l'occasion de se reconstituer. Un exemple : depuis 2020, chaque province chinoise et chaque région autonome ont dû tracer une « ligne rouge » écologique autour des zones dont la fonction écologique est essentielle en matière de conservation de la biodiversité, des sols, de l’écosystème et des ressources forestières, maritimes ou en eau. 8
Le dispositif des « lignes rouges » pour la conservation écologique est une innovation institutionnelle importante dans la réforme écologique et environnementale de la Chine. Il est même plus que cela, d'une part, il est le signe manifeste que le socialisme chinois ne s'est pas fait engloutir par les appétits capitalistes de la nouvelle classe des super-riches et, d'autre part, que ce socialisme a la volonté de définir un axe « vert » à sa politique. La Chine a été le premier pays à proposer cette stratégie des « lignes rouges », pas étonnant qu'elle ait été sélectionnée par les Nations unies comme l'un des 15 meilleurs projets de protection de la biodiversité fondés sur la nature elle-même.9
Reporterre :
« À l’exception du Gange, tous (les grands fleuves d'Asie du sud) naissent dans le Tibet, province envahie par la Chine en 1951. À mesure que les besoins en hydroélectricité et en eau se sont accrus dans les régions occidentales de la Chine, Pékin a multiplié la construction de barrages. »
Chine-écologie :
Faut-il rappeler une fois de plus que le Tibet n'a pas été envahi par la Chine ? Le Tibet est une des cinq régions autonomes que compte la Chine. Le gouvernement central met tout en œuvre pour que le Tibet et ses habitants participent pleinement au développement récent de la Chine. Du fait d'un développement économique rapide, le Tibet est de plus en plus demandeur en énergie. Les nombreux barrages et centrales hydroélectriques de petite et moyenne taille approvisionnent une partie du réseau électrique, le solaire et le vent fournissent le reste, faisant du Tibet la province la plus écologique de la Chine.
Pointer du doigt des projets de barrages gigantesques tel que celui prévu sur le Yarlung Zangpo éclipse l'importance des très nombreux barrages de petites tailles répartis dans l'est du Tibet et au Sichuan.
Qui plus est, réduire la cause des déséquilibres écologiques des grands fleuves de Chine aux seuls barrages est une imposture médiatique. Le changement climatique est une autre cause, or on en parle beaucoup moins, sans doute parce que ce sont les pays riches qui en sont principalement responsables.
Dans sa troisième communication à la convention climat de l’ONU, la Chine confirme qu’une part significative (30 à 40 %) de la baisse de débit du fleuve Jaune est imputable au réchauffement. Pour le Mékong, une étude canadienne affirme que « l’un des principaux facteurs de l’évolution du Mékong n’est pas les efforts de développement hydro-électrique, mais les changements climatiques. Il est également important de mentionner que l’impact des barrages chinois sur le débit est d’autant plus faible au fur et à mesure qu’on progresse vers l’aval, tout d’abord parce que de nouveaux tributaires viennent alors se jeter dans le Mékong, apportant leur propre contribution à ce débit et venant éventuellement compenser dans une certaine mesure le déficit. »10
Reporterre :
« Cela se reflète dans la construction par l’État chinois de projets d’hydro-ingénierie à grande échelle, comprenant de nombreux barrages et projets de transfert d’eau entre bassins »
Chine-écologie :
Comme le dit l'article de Reporterre, les Chinois sont très inégaux devant les pénuries d'eau : « Chaque Tibétain dispose de 186 000 m3 d’eau par an : 600 fois plus qu’un Pékinois ! » Il paraît donc assez naturel que Pékin ait pensé à répartir les ressources en eau de manière plus égalitaire, d'où les projets de détournement du Yangzi vers les provinces du nord. Après le premier détournement du cours inférieur du Fleuve Bleu par le « Grand Canal » (remis en fonctionnement en 2012), puis la mise en route en 2014 du deuxième détournement à partir d'un affluent du fleuve pour approvisionner Pékin et Tianjin en eau potable, le troisième projet de détournement à partir du cours supérieur du Fleuve et des deux de ses affluents pour rejoindre le cours supérieur du Fleuve Jaune est le plus pharaonique, tant au niveau des travaux, que du coût, que du bouleversement géographique.
Ce troisième détournement est donc resté en suspens, alors que l'engouement pour ce projet remonte à Sun Yatsen qui lança déjà l'idée en 1919, idée reprise par Mao en 1952 qui estimait que « le sud a beaucoup d’eau, le nord beaucoup moins; si possible, le nord devrait en emprunter un peu. » Le projet devint une idée fixe pour le Premier ministre Li Peng, ingénieur électricien de formation, avant d'aboutir sur la table de Xi Jinping. Mais si on sait que les travaux du Grand Canal furent démarrés durant la période des Printemps et Automnes (722-481 av. J-C.), poursuivis durant les Sui (581-618), puis sous les Yuan (1206-1368), on n'est pas étonné qu'en Chine les projets de grande ampleur soit également de longue haleine.
Reporterre :
« En novembre 2020, les autorités chinoises ont annoncé leur intention de bâtir un gigantesque barrage hydroélectrique (60 GW, soit trois fois la puissance de la centrale des Trois Gorges) sur le Yarlung Tsangpo, nom tibétain du Brahmapoutre. Fureur du gouvernement indien qui voit la Chine s’octroyer la régulation d’un fleuve sacré pour un milliard d’Hindouistes. New Delhi craint aussi que l’armée chinoise puisse utiliser un tel ouvrage pour générer, en cas de conflit, des crues artificielles et dévastatrices. Une peur tout à fait fondée : en juillet 2000, la rupture d’une digue, située sur le cours tibétain du Brahmapoutre, a inondé la région indienne de l’Assam. »
Chine-écologie :
Un obstacle crucial pourrait mettre un terme à ce projet. En 2018, un glissement de terrain provoqué par la fonte d'un glacier a bloqué le Yarlung Tsangpo au niveau du bassin de Sedongpu, dans le comté de Milin. Le glacier a formé un lac contenant environ 600 millions de mètres cubes d'eau, ce qui a mis en péril le bassin de Sedongpu qui risque de s'effondrer à tout moment.Le bassin de Sedongpu se trouve à quelques dizaines de kilomètres en amont du site prévu pour la construction de la centrale hydroélectrique géante. Avec une telle quantité d'eau en amont, aucun travailleur de la construction ne veut se déplacer pour déblayer le terrain. Pour construire le grand barrage de la centrale, il faudrait d'abord se débarrasser de l'eau récoltée par le glissement de terrain dans le bassin de Sedongpu. Liu Chuanzheng, un chercheur gouvernemental du Centre consultatif d'atténuation des géorisques du ministère des Ressources naturelles à Pékin, a déclaré que toute activité humaine dans la zone de Sedongpu devrait être totalement évitée :
« Le développement et l'utilisation des ressources naturelles et de l'énergie du fleuve Yarlung Tsangpo doivent tenir compte de la situation environnementale, des avalanches et des coulées de débris dans la vallée de Sedongpu sont toujours à craindre », a-t-il déclaré dans un rapport officiel sur le glissement de terrain publié dans la revue Geology in China en 2019.11
L'Inde craint que la Chine n'utilise le barrage pour couper l'approvisionnement en eau dont elle a tant besoin. En guise de contre-mesure, le gouvernement indien prévoit de construire un barrage de 10 GW dans la zone qu'il contrôle, pénalisant de la sorte des millions de Bengalis. Une guerre de l'eau et des barrages n'est pas inscrite dans une "communauté de destin humain" telle que préconisée par la Chine. Exemple: en août 2022, malgré la chaleur extrême, la sécheresse et les pénuries d’eau qui ont entraîné une réduction évidente des précipitations dans le Mékong, la Chine a néanmoins maintenu l’approvisionnement en eau du cours inférieur du fleuve.12
Reporterre :
« Une douzaine (de barrages sur la partie chinoise du Mékong) sont opérationnels pour la production d’électricité ou l’irrigation. Au grand dam du Myanmar, du Laos, de la Thaïlande, du Cambodge et du Viet Nam, situés en aval et dont les besoins vont croissant. Un récent rapport de la Commission du fleuve Mékong (MRC), dont la Chine n’est pas membre, souligne que le débit du « fleuve turbulent » a pu baisser de 20 % durant la décennie 2010-2020 par rapport aux dix premières années du siècle »
Chine-écologie :
En 2014, la Chine a proposé une sorte d'alternative à la MRC (qui est une création américaine de laquelle la Chine et la Birmanie avaient été exclues). Elle a mis en place la « Lancang-Mékong Cooperation » qui réunit les membres de la MRC auxquels se sont ajoutés la Birmanie et la Chine, soit finalement tous les pays concernés par les eaux du Mékong. Un plan quinquennal (2018-2022) a été proposé pour partager la gestion des eaux du fleuve et pour atténuer la pauvreté dans les pays qu'il traverse.13
La province du Yunnan est la principale porte d’entrée de la Chine vers ces pays du sud-est asiatique. En 2020, lors de sa visite dans le sud du Yunnan, le président Xi Jinping a insisté sur l'importance de l'ouverture économique du Yunnan et le renforcement de ses liens avec les pays voisins. Il a déclaré : « Le Yunnan devrait jouer un rôle plus proactif au service de la grande stratégie de développement du pays et mieux s'intégrer dans le plan. Il devrait accélérer la construction de corridors économiques avec les pays voisins qui s'ouvrent davantage. » Les principaux partenaires commerciaux du Yunnan sont la Birmanie, le Vietnam, le Laos et la Thaïlande, pays desservis par le Mékong et pays membres de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) .
Le 37ème sommet de l'ASEAN s’est ouvert à Hanoï le 12 novembre 2020 dans l’indifférence générale mais il s’est achevé, trois jours plus tard, par un coup d’éclat : la signature d'un partenariat économique régional global (Regional Comprehensive Economic Partnership, RCEP) avec l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Ce sont au total quinze pays d'Asie et du Pacifique qui ont signé cet accord commercial, le plus important du monde, qui vise à créer une gigantesque zone de libre-échange. Avec le RCEP qui représente 40% du PIB mondial et concerne plus de 2 milliards d'habitants (plus du quart de la population mondiale), la Chine, à l'origine du projet, a réussi un coup de maître. Si on ajoute à cela l'impact de la BRI (Belt and Road Initiative), également une initiative de Pékin qui a conclu des alliances avec 68 pays regroupant 4,4 milliards d’habitants et représentant près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète, on comprend que la Maison Blanche craigne pour la dictature du dollar.14
Reporterre :
« Barrages et canalisations ne sont que deux des trois mamelles de la gestion des eaux à la chinoise. Depuis peu, l’empire du Milieu s’oriente vers des solutions plus ou moins basées sur la nature. »
Chine-écologie:
Le qualificatif « plus ou moins » est-il judicieux pour un pays qui est considéré comme à la pointe pour la gestion de ses eaux ? 15
Le gouvernement a mis en œuvre une série de réglementations pour faciliter la mise en œuvre de techniques facilitant l’infiltration de l’eau en ville. Deux séries de trente villes-éponges pilotes ont été sélectionnées pour cette politique, qui sera un moteur important du futur processus d’urbanisation.16
Le gouvernement chinois impose des fortes contraintes sur la qualité des eaux rejetées par les industries, assorties d’un suivi en temps réel centralisé, et relocalise les anciennes industries (chimiques, pétrochimiques, pharmaceutiques, etc.) dans ces nouveaux parcs industriels modernes. Cela permet de créer des viviers industriels, et de gérer l’impact environnemental des industries.
Après la nomination de « chefs de rivière » en 2016 qui a donné de bons résultats, la Chine est passé aux « chefs de lac » en 2018 comprenant des chefs de bourg, de district, de ville et de province. Ils sont chargés de la prévention et du contrôle de la pollution des lacs et de la restauration de l'environnement aquatique.17 Pékin a ainsi créé ou restauré 800 000 hectares de zones humides, des espaces riches en biodiversité.18
Ne peut-on pas aussi penser la Chine comme un voisin responsable et conscient des problèmes des autres nations, « prêt à promouvoir le développement commun de tous les pays dans la recherche de son propre développement, car l'humanité tout entière ne possède qu'une seule planète et tous les pays sont situés dans un même et unique monde », comme aime à le rappeler le journaliste indépendant chinois, Zheng Ruolin.
Sources :
1 https://reporterre.net/En-manque-d-eau-la-Chine-assoiffe-ses-voisins
2 https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_australien_de_strat%C3%A9gie_politique
3 http://www.chine-ecologie.org/penser-l-ecologie-en-chine/dans-une-continuite-historique/89-la-protection-de-l-environnement-en-chine-un-texte-de-1980
4 http://www.chine-ecologie.org/penser-l-ecologie-en-chine/dans-l-actualite-eco-socialiste/544-la-modernisation-chinoise-vise-a-l-harmonie-entre-l-homme-et-la-nature-exemple-du-plateau-tibet-qinghai
5 http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement/lacs-rivieres-fleuves/233-reconstitution-du-delta-du-fleuve-jaune
6 http://www.chinatoday.com.cn/ctfrench/2018/tjwz/202304/t20230403_800327459.html
7 http://www.chine-ecologie.org/penser-l-ecologie-en-chine/dans-l-actualite-eco-socialiste/396-chine-le-livre-blanc-sur-la-biodiversite
8 http://www.chine-ecologie.org/penser-l-ecologie-en-chine/dans-l-actualite-eco-socialiste/231-pekin-veut-fixer-une-ligne-rouge-contre-la-pollution
9 http://www.chine-ecologie.org/penser-l-ecologie-en-chine/dans-l-actualite-eco-socialiste/396-chine-le-livre-blanc-sur-la-biodiversite
10 https://www.lopinion.fr/edition/international/comment-mekong-devient-source-conflit-entre-chine-etats-unis-223228
11 http://www.tibetdoc.org/index.php/environnement/ressources-naturelles/636-un-projet-de-barrage-hydroelectrique-au-tibet-menace-par-la-fonte-des-glaciers
12 http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement/lacs-rivieres-fleuves/462-voisin-responsable-la-chine-maintient-la-liberation-d-eau-vers-les-pays-en-aval-du-mekong-malgre-la-chaleur-extreme-et-la-secheresse
13 http://www.chine-ecologie.org/energies-renouvelables/l-hydraulique/331-barrages-sur-le-mekong
14 http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/routes-de-la-soie
15 https://www.lajauneetlarouge.com/un-pays-en-pointe-pour-la-gestion-des-eaux/
16 http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement-2/urbanisme/515-la-ville-eponge-un-concept-chinois-qui-s-installe-lentement-en-europe
17http://french.peopledaily.com.cn/n3/2018/0207/c96851-9424480.html
18 http://www.chine-ecologie.org/protection-de-l-environnement/lacs-rivieres-fleuves/482-comment-la-chine-protege-ses-zones-humides