La liste des animaux protégés en Chine, une mise à jour attendue depuis 32 ans

par Gao Baiyu pour "China Dialogue", le 1 octobre 2020

Le coronavirus a forcé les gens à réexaminer le lien entre les animaux et les humains, et a fait de la conservation de la faune sauvage une priorité de l'agenda législatif. À la mi-février 2020, le comité législatif de l'Assemblée populaire nationale (APN-Chine) a ajouté une révision de la loi sur la protection de la faune à sa liste de tâches pour 2020 ; plus tard dans le mois, le comité permanent de l'APN a annoncé une interdiction de consommer des animaux sauvages et des sanctions sur le commerce illégal d'animaux sauvages. Puis, en juin, l'Administration nationale des forêts et des prairies et le ministère de l'agriculture ont publié un projet de consultation sur la mise à jour de la liste chinoise des animaux protégés - un complément important à la loi sur la protection de la faune.

Sommet de l'ONU sur la biodiversité

par l'agence Belga, le 30 septembre 2020

Lors du sommet virtuel de l'ONU sur la biodiversité, le président chinois Xi Jinping a appelé à un nouvel accord international "ambitieux", mais sans annoncer d'engagement nouveau de la Chine sur la protection de la nature comme il l'avait fait la semaine dernière avec la promesse de neutralité carbone dans 40 ans. 190 pays s'étaient engagés en 2010 sur 20 objectifs de protection de la nature d'ici 2020: aucun n'a été tenu, selon un rapport récent de l'ONU.

Marsouins aptères dans le fleuve Yangtsé

par la rédaction de Xinhua, le 4 août 2020

Des marsouins aptères nagent dans le fleuve Yangtsé à Yichang, dans la province chinoise du Hubei, le 3 août 2020. Le marsouin aptère, une espèce endémique de Chine, est un indicateur important de l'écologie du Yangtsé. (Photo : Lei Yong)

Le magazine scientifique "Nature" félicite la Chine

par la rédaction de Radio Chine International, le 25 septembre 2020

Le 23 septembre, le magazine britannique « Nature » a publié un éditorial déclarant que la Chine jouait un rôle clé dans la gouvernance mondiale de la biodiversité et que les scientifiques chinois avaient une expérience précieuse digne d'être écoutée par le monde.

La Chine ajoute de nouveaux animaux à sa liste de protection

par Yishuang Liu pour le Quotidien du peuple, le 1 juillet 2020

La plus haute autorité chinoise de protection de la nature a récemment proposé une nouvelle liste d'animaux sauvages à ajouter à la protection prioritaire de l'État - c'est la première fois que la liste est révisée depuis 1988 - et a commencé à recueillir l'opinion du public. Publiée le 19 juin, conjointement par l'Administration nationale des forêts et des prairies et par le Ministère des Affaires agricoles et rurales, la liste fait partie des efforts de la Chine pour améliorer les réglementations sur la protection de la faune.

Pour Paul Leadley, co-auteur du Giec, « restaurer la biodiversité, c’est possible ! »

Propos receuillis par Marine Lamoureux pour La Croix, le 15 septembre 2020

À l’ouverture de son assemblée générale mardi 15 septembre, l’ONU devrait lancer un appel pour la nature, avant un sommet dédié, le 30 septembre. Pour l’écologue Paul Leadley, professeur d’écologie à l’université Paris-Saclay et l’un des auteurs du dernier rapport mondial de l’IPBES1, la science montre que l’on peut stopper l’érosion des écosystèmes. À condition de transformer notre manière de produire et de consommer.

La migration des antilopes du Tibet

par Élisabeth Martens, le 16 juin 2020

Le 30 avril dernier, 43 antilopes vivant dans la région de Sanjiangyuan au Qinghai ont traversé successivement le chemin de fer Qinghai-Tibet et la route Qinghai-Tibet, migrant vers l'arrière-pays de Hoh Xil pour se diriger vers le lac Zhuonai, leur site de vêlage. La migration des antilopes tibétaines dans la région de Sanjiangyuan a commencé.